LA MAIN DU RÊVE 


“somptueux sombre soupçon suinte siure silence sourd sourire rire sur son sein sous ses siens sans dessus dessous soucis sans le sous des scies des si et des salops de ça et de simples s’adonnant s’abandonnant s’adossant s’arrêtant s’assouplir salope de sourdine mais sans cesse s’accoude s’enveloppe s’enroule sensible cicatrice s’endiable sans diable se soude serpente dans les séismes du sang s’irriguent en secret le sens sait le sens sait le sens c’est somptueux ce séisme promesse céleste songe singerie s’aimant”


(clique sur la peinture pour connaitre ses dimensions)   -   (2023)









Acrylique sur toile, 50 x64 cm
 Acrylique sur toile, 64 x 50 cm
 Acrylique sur toile, 50 x64 cm
Acrylique sur toile et marqueur noir,

29,7x21 cm
29,7x21 cm
Peinture à l’huile, 75x100 cm
Acrylique et marqueur acrylique, sur toile, 14,8 x21 cm
 Acrylique sur toile et feutre noir, 21x29,7 cm
 Aquarelle et feutre noir, 14,8 x 21 cm
 Aquarelle sur papier canson, 50x64 cm
Acrylique sur toile, 50 x64 cm
Acrylique sur toile, 50 x64 cm
Pastels gras sur papier dessin, 29,7x21cm
Acrylique et marqueur acrylique, sur toile, 14,8 x21 cm
Aquarelle sur papier canson, 50x64 cm

FR

Comment exprimer notre intériorité ? Le language est parfois trop grand pour soi, pour le détail, pour les endroits brumeux. On tente d’exprimer sans pour autant y parvenir. Tenter d’extraire la sensation, et la representer, l’offrir, la partager. 
C’est cette tentative qui a été le moteur de ma recherche. 
On est incapable de dire avec exactitude, ou de nommer la sensation que nous laisse le monde, c’est sans cesse une tentative, une quête de. Tenter de toucher les traces que la vie dépose en nous. Ce qu’on observe, ce qu’on entend, ce qu’on sent, les souvenirs qui nous restent, comment les atteindre? et comment en laisser une trace? 

Ces questions ont donné naissance aux personnages de la série la main du rêve. C’est le mouvement et la sensation du toucher qui m’est venu en peignant, et le mouvement de l’arrondi des bras, de la main, protectrice.  ils sont nés de la caresse, et du désir de caresse, ce sont des êtres ronds, aux pensées rondes, qui reproduisent la sensation du toucher. Le désir de panser une mélancolie, et de figer le souvenir d’une sensation.

EN

How do we express our interiority? Language is sometimes too big for itself, for the details, for the foggy places. We try to express without succeeding. 
Try to extract the sensation, and represent it, offer it, share it. 
It was this attempt that was the driving force behind my research. 
We are unable to say with precision, or to name the sensation that the world leaves us with, it is constantly an attempt, a quest for. Try to touch the traces that life leaves in us. What we observe, what we hear, what we smell, the memories that remain with us, how can we reach them? and how to leave a trace? 

These questions gave birth to the characters in the Dream Hand series. It is the movement and the sensation of touch that came to me while painting, and the movement of the rounding of the arms, of the protective hand. The characters were born from caress, and from the desire for caress, they are round beings, with round thoughts, who reproduce the sensation of touch. The desire to heal melancholy, and to freeze the memory of a sensation.







© Lea Rose Merlhiot - 2024-25